Près de 600 000 individus n’ont pas accès à l’électricité en Afrique, la situation étant particulièrement critique en Afrique subsaharienne où les taux d’électrification sont de 31% en moyenne, et tombent à 12% en région rurale. Du fait de la précarité énergétique et de l’insuffisance des moyens de stockage et de transformation des produits agricoles, le Congo souffre d’un étrange paradoxe : alors que le pays dispose de ressources agricoles importantes (terre, soleil, eau), la population se nourrit à 75% de produits d’importation, et le pays est en insécurité alimentaire. Par ailleurs, le manque d'énergie empêche la réalisation de nombreuses activités qui pourraient être génératrices de revenus, comme l'artisanat.

Pot@mai apporte une solution innovante, complète et durable en Afrique subsaharienne, pour l'accès de tous.tes aux services essentiels. La combinaison gagnante  « hydrolienne flottante - Unité de Services Essentiels (USE)» fonctionne déjà depuis près d'un an au Congo. Cette solution améliore durablement les conditions de vie des familles rurales grâce à la production décentralisée d’une énergie verte et renouvelable. Au sein de l'USE, cette énergie permet de produire de l’eau potable, d'assurer une chaîne du froid pour la conservation des aliments, d'alimenter des machines pour l'artisanat et des bornes de recharge pour lampes et téléphones.

Depuis 2021, une hydrolienne et des panneaux solaires alimentent l’USE de Loubassa. 7 personnes sont employées pour sa gestion, et 50 personnes des villages voisins ont déjà bénéficié de formations dans le secteur de la transformation agro-alimentaire et de l'artisanat, afin de gagner en autonomie.

Les fonds récoltés serviront à ouvrir 2 nouvelles filières de formation dans l'USE de Loubassa : conserverie et coiffure, ainsi qu'à poursuivre les activités de R&D et d'optimisation du fonctionnement de l'hydrolienne de Loubassa, en vue de la réplication du modèle.

L’objectif de ce projet est de pérenniser le fonctionnement de l'USE de Loubassa, et de permettre à 40 femmes et jeunes filles d'accéder à la formation professionnelle au sein de l'USE en 2023, en travaillant dans les ateliers de production gérés par l'association locale Aide à l'Enfance.