“Cent pour un toit”, créée en 2020, est confrontée à un afflux de demandes d’hébergement de la part des familles déboutées du droit d’asile qui n’ont aucune ressource, sauf une petite allocation pour les enfants accordée par le Département. Ces familles, qui quittent leur pays pour fuir la guerre ou des pratiques rituelles qu’elles refusent, doivent donc quitter le centre d’accueil de demandeurs d’asile qui les hébergeait jusque-là, et risquent de se retrouver à la rue, de dormir dans leur voiture ou de se balader d’hôtel en hôtel par le biais du 115, avec leurs enfants, pour la plupart jeunes.